dimanche 30 mai 2010

Très

[Se jeter à corps perdu dans la nouveauté, ce n’est finalement que donner le goût d’un jamais vu à quelque chose d’avant manqué.]


Il y a encore ces quelques mois aux abords de nous
Comme chemins d’aller comme pour s’atteindre
Comme sans retour, comme défaits –
Il y a à voir un effondrement

Puis, nous nous sommes présentés - finalement -
Nous avons vidé le temps
Sombre des craintes de la simple image
Nous sommes venus avec nos ombres
Saluer au miroir de nos aurores -
L’enfance

2 commentaires:

  1. oui et encore oui
    quelque chose d'avant que l'on ne peut percevoir que depuis le futur : l'enfance

    mais pas seulement ! que de courants dans cette première strophe... magistrale

    tu nous traverses en traversant la vie

    je te copie colle ...si tu permets !

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