dimanche 3 mai 2009

Conditions du poème, conditions du je

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De plomb
L’eau
D’écrit saigne
Blanc
Une main ferme la porte ; je flotte dans ce qui m’oppose

Dans le monde dans le creux des racines
De la disparition
Je suis prisme dedans le regard inversé
Don
impossible
Pierre charriée remplie de tout
Sans soi

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De plomb
L’eau
Le vrai au cœur
d'écrit saigne
Blanc
Une main ferme la porte ; je flotte
dans ce qui m’oppose dans le monde dans le creux des racines
Dans la disparition
Je suis prisme dedans le regard inversé
Pierre charriée remplie de tout
Sans soi
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3 commentaires:

  1. Puisque tu nous en mets deux pour le prix d'un on peut donc comparer. Alors, histoire de chipoter, je dirais que la répétition par 4 fois de la préposition "dans" au milieu du second semble alourdir l'ensemble. Mais, comme d'habitude, c'est sans doute voulu. De toute façon l'écriture des deux est délicieusement complexe, presque métaphysique. Une réussite de plus !

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  2. Le 2 se rapporte au je quoique les deux soient chez moi définitivement indissociables.
    Ce 'dans' quatre fois est effectivement voulu - je ne pensais pas à alourdir mais il s'agit ici d'une chute dedans soi alors autant appuyer le mouvement - le spectateur a alors, oui, cette impression de ralentissement (puisque coupe la lecture).
    La suite est dans Eau - en cours - juste me faut il encore trouver le bon angle ou le bon pont pour l'écrire --
    merci Serge.

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  3. j adore les répétition , il me semble ca fait démocratique
    les "dans" sont les dents du texte

    - Coulant
    - rapides
    -flot
    -vague

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