mercredi 1 avril 2009

Il n'y a pas d'objet

.
.
.
.
.

Je vis de ton absence
De ce qui tombe laissé blanc
Du souffle espacé du vent dans le dos
Des ombres citadelles assiégées
Je bois l’historicité - de nos signes
Entre mots mi mots entre don
Le désir
.
.
.
.
.

A Christophe Galent

2 commentaires:

  1. C'est à la fois mystérieux et limpide.
    Comment fais-tu?

    RépondreSupprimer
  2. Mes pas empruntent toujours des 'notes de sens', l'immédiat (quotidien/visuel)et ce qui fonde l'image née de cette prise de parole (ruines ou cendres de mémoire - le souffle)
    Ici un hommage certain à ce grand monsieur en dédicace - qui m'a légué un trousseau de mémoire de pierre de gestes d'air, son miroir. C'est aussi une référence directe à une oeuvre de georges didi-huberman.
    Un geste d'Amour, une reconnaissance.
    Serge, ta "présence' m'a manqué.
    C'est aussi ça.

    RépondreSupprimer