dimanche 22 mars 2009

Des jours

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Je ne doute ni de ta parole ni de son absence
Il faut au jour rendu nuit un abîme de regard pour que s'exerce la reconnaissance
une autre voix –

Nous ne grandissons pas de l’intérieur - monstres enfants en manque d’espace
Nous nous cognons aux trottoirs des avenues droites et montantes
Aux réverbères aux coutures ourlées des rideaux de fer
Jamais ne nous retournons sous un ciel bleu –

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5 commentaires:

  1. Il faut douter de tout, disait cet autre grand enfant. Les pièges et les barreaux sont partout, et l'espace qui les sépare est empli de silences.
    Repousser l'espace, renverser les obstacles, triompher des rideaux de fer et des murailles, voilà le lent travail de sape qui peut ouvrir la voie au bleu du ciel.

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  2. il s'intitulait Orphée au premier jet, Olivier.

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  3. Orphée c'est l'épuisement des choix - c'est son message.Fait mien, je l'avais écrit une autre fois sous 'chloe, de l'épuisement des choix', je le reposte pour que tu puisses le lire.
    C'est le caminar avec ce qu'il comporte de l'heureux et de la chute, c'est hors-seuil, en dedans, c'est irrévocable - donc hors champs de la parole.
    Mais tu sais, je n'écris plus -

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  4. Ma chère je maintiens qu'avec "Orphée" dans le titre, "jamais ne nous retournons" prend une autre dimension.

    L'autre poème, je l'avais lu,je les ai tous lu, je crois, et c'est pourquoi, c'est pourquoi.

    N'écris plus, comme ça tu pourras écrire ;-)

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