mardi 10 mars 2009

Revenir

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Dans un temps antérieur, il était dit que tant de pierres dormaient dans la mémoire :
dans ce village, dans ce cercle, en dedans

un rien ensemble à la tombée des sourires
derrière ou en-dessous
à l'envers des décors
Un temps défait des mots un temps revenu dans la lumière
Un temps charrié

Sans bords
Et nous dedans

semblants de corps,

alors


comment parler encore?

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2 commentaires:

  1. "Tu vis à coté de moi, pareille à moi:
    pierre
    dans la joue effondrée de la nuit..."

    Il semble que Celan t'accompagne dans tes derniers poèmes et avec bonheur.

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  2. oui particulièrement dans celui-ci où je reprends en référence des textes plus anciens (de moi) et qui étaient dans ma période celan.
    Je suis ravie de te lire, je m'inquiétais de ton silence (sur ton blog) depuis quelques jours.
    bises Serge.

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