vendredi 16 octobre 2009

Poétique





Restent les empreintes dans les ruines bâties de sable
Ruines de ruines dans l’en
Dans la prise marquée de présent
Et ton regard bas sur les pentes de tes rides
L’arbre dénoue ses racines
Les feuilles à la fenêtre comptent les automnes
Les figures de tes dépendances
Cet air qui roule sur les toits, à l’envers des rideaux
Entre dans

Toi qui eau
Morsure révélée, non-révélée
Au seuil de deux versants quand tu lies nos sensibles.



(A Françoise Mariotti)


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