samedi 4 avril 2009

Essai sur une création - 2

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Les feuilles tremblent entre saisons - portent déjà la chute
Une part de jour une part de nuit – elles prennent forme d’éternité
De nous présents à l’envers de nos souvenirs - nous en parole
Elles murmurent à l’assaut à pleine lumière
Elles chutent
Une fontaine coulant de sons accueille à la surface leurs fines et fines nervures
Comme tes mains tracent mes oublis
Elles embrassent l’air divaguent les secondes coulent la perspective
Lente à l’intérieur rond d’un baiser
Plient
D’être ne plus être qu’un souffle – seul
Laissent
Toute chose à l’intervalle se remplir à gorge déployée
D’air
D’ombre d’une terre où nous serions moins absents.

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1 commentaire:

  1. "Comme tes mains tracent mes oublis" la poésie permet ces images audacieuses et heureusement car celle-ci est magnifique comme d'ailleurs tout le reste du texte.
    Chapeau bas, Madame!

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