mardi 24 février 2009

Des grandes cathédrales

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Des visages d’un seul mot – interrompu
Sans aucune transparence
C’est l’assaut du semblant à garder en soi, une douceur moribonde
Une autre voix
Et tu dis le repli dans l’œil, dans le nuage
Dans l’inventé

Une nature d’après naissance est comme le jour et la nuit versés en une seule main
Un mouvement enfoui
Une conscience inaltérable.

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6 commentaires:

  1. Des mots d'une grande simplicité pour une poésie raffinée souvent difficile. Et toujours cette intériorité sondée dans les profondeurs.

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  2. Merci Serge.
    Oui ce toujours difficile qui me revient souvent.
    Faut-il que la poésie soit accessible - j'entends écrite avec le souci de l'accessibilité immédiate pour le lecteur?

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  3. D'aucuns pensent que la poésie contemporaine souvent difficile est la cause du divorce d'avec le public. Je ne sais pas !
    J'aime la danse contemporaine et beaucoup moins la musique. J'ai du mal avec le théâtre moderne mais pas avec les arts plastiques.
    Quand un texte est le fruit d'un long et lent murissement d'expériences et de lectures passées il est normal de demander au lecteur un effort d'apprivoisement. Mais le net ne favorise pas ce genre de démarche.

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  4. D'aucuns prêchent pour leur prope paroisse.
    Aux alentours de 1900, les ventes de recueil poésie représentaient environ 5% du volume global des oeuvres "à lire, ou à voir" mises en vente. C'est surtout comme cela qu'est mesuré l'intérêt du public. Jusqu'il y a un an, la poésie représentait moins de 2% des ventes. Donc oui à première vue il y a une désaffection du public.
    Pourtant, il faudrait regarder aussi certains chiffres et les méthodes marketing utilisées ainsi que l'enseignement donné à l'école.
    Le volume de mise sur le marché de livres a considérablement augmenté avec plusieurs rentrées littéraires (petits coup de pousse pub)restreignant la part faite aux recueils de poésie. Les éditeurs ne parient pas sur elle pour augmenter leur part de marché.
    L'enseignement : on reste encore au flambeau des Du Bellay, Rimbaud, verlaine, Baudelaire, Mallarmé(un peu)avec quelques surréalistes par ci, par-là, Bonnefoy et Jacottet pointent parfois leur nez - il faut aller en fac pour découvrir la poésie contemporaine.
    Alors quelle place laisse le marché et l'enseignement au lecteur : presque aucune.
    Le net en revanche a certainement appuyé la découverte de la poésie contemporaine - depuis un an les étagères poésie fnac, et diverses librairies s'agrandissent en volume et en choix d'auteurs.
    Ca vient, ca vient -

    optimiste bien sûr --

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  5. (2%!!)La poésie arrive toujours comme un cheveu sur la soupe dans ce monde si prosaïque.
    Je vais faire comme Gauguin ou Brel et aller finir ma vie dans une ile du pacifique.

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